Archives de la catégorie 'Informatique'

Salons de géomatique et autres actualités

Bonjour à tous,

Au menu aujourd’hui, un petit point sur les salons de géomatique. Il semblerait que le Géo-évènement soit mort. Le nom de domaine n’a même pas été renouvelé ! La 10ème édition aurait été la dernière…

A la place seront notamment organisées les Rencontres SIG-la-Lettre, pour l’instant assez pauvre au niveau du programme.

Il semblerait que l’OSGéo-Fr, la branche française de l’organisation du libre en géomatique, réfléchisse elle aussi à un salon sur le sujet, mais rien de décidé pour l’isntant. Je vous tiendrai au courant.

A part ca, vous avez sans doute entendu parler du satellite GeoEye-1, lancé à peu près en me temps que RapidEye, et qui offre une résolution de 50 centimètres, non ? Si vous voulez avoir un bon aperçu de son potentiel en milieu urbain, je vous conseille d’aller voir cette image. Si vous mettez plus de 30 secondes à voir de quoi il s’agit, je vous conseille un abonnement à un média d’actualités ;-)

Matt

PS : Pour ceux qui ont été amené à participer à ce blog, l’espace de rédaction, accessible en cliquant sur « S’identifier » en haut dans la colonne de droite, a considérablement changé. Le moteur du blog a été mis à jour, même si le contenu et l’apparence n’ont pas changé. La nouvelle interface est plus lisible, plus réactive à mon goût, mais le mieux est que vous écriviez un article pour vous en rendre compte ;-)

Satellites et images sats

MAJ: Dans les commentaires, le lien vers la galerie mise en place par RapidEye, qui permet de zoomer et de se déplacer à l’intérieur des images, pour se faire une idée plus précise des images…

Et oui, je n’ai pas été bien rapide pour vous annoncer ou présenter les premières images produites par les satellites RapidEye. C’est le 21 octobre 2008 que nous avons rendu publique la première image acquise par RapidEye-1, aka Choros. Bon, on peut télécharger des images jpg des compositions colorées dans le visible et avec le proche infrarouge. Il s’agit d’extraits de scènes, avec une résolution non maximale.

Cette scène en Argentine a l’avantage d’offrir une variété de paysages, de revêtements et de topographie. Mais j’ai trouvé d’autres images, circulant en interne, plus impressionnantes en terme de piqué. Nos satellites sont toujours en phase de « commissioning », leurs orbites sont stabilisés, les instruments d’acquisition, de positionnement et de transmission ont été testés et sont opérationnels, mais l’ajustement des bandes et des modèles de conversion de la radiance en réflectance sont toujours en court.

J’en profite aussi pour vous donner un petit lien permettant de suivre la trace de n’importe quel satellite, en utilisant Google Earth. Une application très bien faite et très complète ! Vous pouvez ainsi suivre notre petit Choros.

Enfin, rubrique insolite, le satellite Quickbird a permis de mettre en évidence la présence ancienne d’une pyramide au Pérou, vestige de la civilisation Inca pourtant disparue depuis 2000 ans. Par ici pour en savoir plus…

Quelques impressions sur Grass

Chose promise, chose due… Donc voici un petit post pour vous parler de mon expérience sous Grass le SIG libre sous linux. Voici rapidement le contexte d’utilisation : je dois gérer toutes les mesures effectuées dans le cadre de ma thèse. Il me fallait donc un outil rapidement utilisable (pas de problème de licence et de coût) qui tourne sous linux et qui se prête à des opérations exotiques.

Plus précisément je devais répartir plusieurs milliers de points sur des parcours connus. Or transformer des segments, des polylignes en points n’est pas une chose aisée surtout avec un espacement qui diffère selon le segment d’une même entité polyligne. Et là l’avantage de Grass est frappante : une fois que l’on a bien farfouillé dans la doc et les nombreux modules qui existent il est assez aisé d’écrire un script pour enchaîner des modules sur un grand nombre d’objets. Autres points positifs : nul n’est besoin de passer par la ligne de commandes puisqu’il existe une interface graphique, la gestion de la topologie est fine. D’ailleurs la plupart des opérations supposent que l’utilisateur sait ce qu’il fait, rien n’est implicite ou tacite comme sous certains SIG phares.

Il en découle une organisation des données différentes ; et aussi une certaine confusion au début. L’apprentissage et la prise en main semble longue au début mais passé ce cap les possibilités sont à mon avis bien plus grande que sous les SIG propriétaires. C’est un peu aussi le revers de la médaille : cet outil ne peut être vu comme un pack avec toutes les fonctionnalités accessibles, on est sans cesse tenté d’aller découvrir des outils complémentaires. Si Grass gère très bien la topologie, l’édition des tables attributaires n’est pas de son domaine. Il faut pour cela se tourner vers d’autres outils comme PostgreSQL ou d’autres systèmes de base de données. Mais là encore tout n’est pas négatif puisqu’il est possible de faire des appels PostgreSQL (ou autre) depuis Grass. Mieux, par exemple, plutôt que de s’escrimer sur l’export-import de données entre plusieurs logiciels et le formatage souvent long des données, on peut lancer R (environnement de traitement statistique des données) depuis Grass.

Vous aurez donc compris mon prochain projet : faire interagir Grass/PostgreSQL/R pour pouvoir faire de la géostatistique avec les fonctionnalités d’un SIG. Ce sera peut-être pour le prochain post si j’ai suffisamment avancé dans ce domaine (j’ai quand même une thèse en priorité à faire avancer…).

À une prochaine,
Béatrice

Site hors-service 3 semaines à cause de Free

Bonjour à tous,

Milles excuses pour cette longue interruption, elle n’était malheureusement pas de mon ressort… Un serveur de Free était hors-service pendant trois semaines et avec lui des milliers de sites hébergés dessus.

Bien évidemment, aucune communication ou signe de Free, il a fallu les contacter sur leur serveur de news pour obtenir un élément de réponse… Et cette réponse était que une seule personne a la possibilité de rétablir les sites hébergés sur ce serveur et cette personne est en vacances ! C’est proprement hallucinant !!!

Combiné au fait que je ne peux pas modifier certains éléments du site à partir de l’étranger (restriction de Free) et certaines mauvaises surprises de la part de l’hébergeur, je compte changer d’hébergeur et probablement prendre un hébergement « personnel ».

Je ne suis pas encore sûr de mon choix. En effet, ca voudrait dire payer environ 20€/an pour un hébergement bas de gamme. Ce n’est pas beaucoup d’argent, je peux envisager d’afficher un peu de pub pour limiter les frais ;-) , mais c’est surtout que malheureusement (trop) peu de personnes contribuent et que je m’interroge sur l’utilité du site !

Voilà, si vous avez des idées, remarques, suggestions, coup de gueule ou autre, laissez-moi un message dans les commentaires.

En attendant profitez du beau soleil qui illumine l’Europe depuis deux semaines !

Amicalement, Matthieu

Surfer de manière responsable et solidaire

Voici quelques astuces à adopter par tous ceux qui partagent une certaine conception de la société, de l’humanité et de la solidarité.

MAJ 04/08/2008 : Evidemment ca n’a pas duré, Google et consorts n’ont pas apprécié que ces sites fassent des « mash-up » (prendre le contenu d’un site et le vendre sous un autre emballage, pour faire simple) de leurs données. Du coup, ces site fonctionnent moins bien maintenant, mais apparemment fonctionnent en collaboration avecle moteur francais Exalead. Vous pouvez toujours tester, et si vous êtes satisfaits, vous serez donateurs à coups de clics !

Donner en faisant ses recherches sur Internet

Continuez à faire ses recherches comme avant, mais en donnant l’argent généré par la publicité que vous voyez pour des associations humanitaires plutôt qu’aux actionnaires des multinationales ? C’est possible !

Le site français VeoSearch propose un outil permettant d’effectuer ses recherches sur plusieurs moteurs de recherche simultanément (Google, Yahoo, Ask, Exolead) et d’obtenir la page correspondante sous Wikipedia avec une grande facilité !
Il fait la différence avec des services similaires sur un seul point, très important néanmoins : il redistribue 50% des revenus générés par les partenariats, le trafic et la publicité à des associations caritatives.

Pour faire simple, ce site vous propose de faire ce que vous faisiez avant, sans désavantage pour vous, mais en donnant la moitié des revenus générés par vos visites à des associations partenaires.
Convaincu ? Alors cliquez ici, ajoutez VeoSearch à votre barre de recherche intégrée et faites-en votre page d’accueil !
Un deuxième site existe, Doona, lui aussi français. Il ne permet de faire des recherches qu’à partir du seul moteur de recherche Exolead.

De même, cliquez ici pour Ajouter Doona à votre barre de recherche intégrée ou pour installer l’extension SearchBar.

Vous ne savez pas lequel choisir ? Le premier est une entreprise à but lucratif, qui vise un développement international, commence déjà à faire du chiffre, reverse 50% et signe ses premiers chèques. Le second a été constitué en association, est maintenu par trois étudiants bénévoles, reverse 100%. L’initiative semble plus noble, mais risque d’avoir du mal à vivre dans l’univers ultra-concurrentiel d’Internet.

Donner en achetant par Internet

De la même façon, ce service est gratuit et très peu contraignant pour l’utilisateur.
Des sites Internet vous proposent d’acheter les choses que vous achetez normalement par Internet, sur vos site préférés (Amazon, Lastminute, Sephora, La Redoute, Pixmania…), sans surcoût, tout en reversant une partie du prix vers des associations caritatives.
C’est vous qui choisissez à quelle association sera reversée le don issu de votre achat avant de faire vos achats.
Doneo est un des sites proposant ce service. Ils s’engagent à reverser une partie de leurs commissions, sans fixer de montant ou de pourcentage, aux associations choisies. Ils précisent que le don peut atteindre 15% du prix du produit.
Soliland est un autre site proposant ce service. Ils s’engagent à reverser 50% de leurs commissions aux associations choisies. Ils précisent que le don peut atteindre 15% du prix du produit.

Référencement Technorati

Petit article de test, avec un lien vers mon Technorati Profile

Debut de stage in SQY

De mon côté, après un mois et demi de stage tout se passe bien pour le moment.

Tout d’abord résumé du domaine dans lequel je travail

Je bosse pour la jeune société Waynasoft qui édite un logiciel de diffusion de l’information géographique entièrement en Open source et utilisant si possible les spécificités de l’OGC

Dans un second temps notre société fonctionne comme une société de service et nous fournissons donc du service tel que formation, installation, gestion de projet, mise a jour, etc…

Plus d’informations détaillées sur le site de la boite (il y a même une photo de moi au géoévènement de cette année)

Mon premier travail à consisté à me familiariser avec le logiciel et ces technologies utilisées (c’est à dire AJAX, Mapserver…)

Après avoir en gros compris comment la bestiole s’articulait, j’ai pu commencer à la chevaucher. M’a été confié la tache de réaliser la version 1.2 du site pour la montrer au Géoévènement et de créer des jeux de démos.

J’ai donc fait 3 démos à différentes échelles et avec des données différentes (shape, fichier mapinfo, du raster…), ai travaillé sur quelques fonctionnalités nouvelles (aide en ligne, légende), et ai supprimé les quelques soucis qui trainaient.

Deuxième étape, le salon géoévènement.

Le but : se faire connaitre, chopper du client et des contacts.

Cela s’est bien passé la bas. Et l’aventure fut intéressante.

Actuellement,je bosse sur une démonstration sur une orthophoto de brest tuilée en 450 images. le problème vient des performance du logiciel (on s’en doutais vu la taille du truc) et on essaie de rectifier cela. Tout d’abord, la reprojection des 450 images est faite à la volée, pose donc des soucis si on regarde de près et amoindri les performances. Quelques solutions sont envisagées mais rien de concluant trouvé encore.

Voilà pour ce premier mois et demi

Matthieu bei RapidEye

Déjà, pour ceux qui ne comprendraient vraiment rien à l’allemand, bei signifie chez et puis ca fait un petite rime sympa, car bei se dit « baille ». Je vais un petit peu raconter ce que je fais ici.
Après mon arrivée, après m’avoir présenté les locaux, on m’a doucement donné du travail et précisé un petit peu ce que je ferais durant mon stage. A RapidEye, même si on est en Allemagne, il y a des gens de toutes les nationalités, on parle généralement allemand entre nous, mais tout le travail est systématiquement effectué en anglais. Pas besoin de connaître l’allemand donc, même si c’est plus simple. Ils proposent des cours de langue aux employés et dans tous les cas, on améliore par la pratique sa connaissance des deux langues. Revenons-en au contenu…
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Bonjour tout le monde !

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Matthieu

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