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avril 17, 2007

Matthieu bei RapidEye

Posted in: Informatique,Stage,Télédétection

Déjà, pour ceux qui ne comprendraient vraiment rien à l’allemand, bei signifie chez et puis ca fait un petite rime sympa, car bei se dit « baille ». Je vais un petit peu raconter ce que je fais ici.
Après mon arrivée, après m’avoir présenté les locaux, on m’a doucement donné du travail et précisé un petit peu ce que je ferais durant mon stage. A RapidEye, même si on est en Allemagne, il y a des gens de toutes les nationalités, on parle généralement allemand entre nous, mais tout le travail est systématiquement effectué en anglais. Pas besoin de connaître l’allemand donc, même si c’est plus simple. Ils proposent des cours de langue aux employés et dans tous les cas, on améliore par la pratique sa connaissance des deux langues. Revenons-en au contenu…

Ils étaient en effet sur un projet, au sein d’un consortium de cinq partenaires européens et attendaient une réponse environ trois semaines plus tard. Il s’agissait du projet Global Monitoring for Environment and Security, Fast Track Service on land monitoring, commandé par l’European Environment Agency, concernant une réactualisation de la base de données Corine Land Cover (2000), à une échelle plus fine et à partir d’images satellitaires de 2006. Il ne s’agissait pas de refaire toutes les classes (travail beaucoup trop important, car manuel), mais de définir un masque des zones artificielles et, à l’intérieur de ce masque, de séparer ce qui est bâti du non-bâti. Ca fait quand même un sacré travail, à réaliser à partir de 3800 images satellitales, car couvrant l’UE27 + la Norvège, la Suisse et l’Islande, ainsi que l’ex-Yougoslavie et l’Albanie et même la Turquie, où l’absence de classification Corine Land Cover n’est pas facilité par la situation socio-géographique du pays, fortement rural et montagnard.
On m’a expliqué que j’allais faire le travail d’un chef de projet pour l’interne. On m’a donc remis tous les documents qu’ils avaient à disposition et j’ai été chargé de rédiger un résumé comestible pour le grand nombre, avec une organisation pas-à-pas, les schémas, work-flows, répartition du travail, etc…

Pour mettre au point ce document, j’ai donc aussi observé comment les autres projets avaient été conduits précédemment. A mon avis, notre Technical & Managerial Report n’était pas aussi bien qu’il aurait pu être… Bon pour nous, c’était l’occasion de se faire connaître, l’entreprise n’existe réellement que depuis trois ans et c’est dans les 12 prochains mois que va se produire notre effort de croissance, ainsi que le lancement des satellites, à la fin de l’année 2007 si tout va bien.
Me concernant, ce fut l’occasion d’apprendre sur le tas ce que devais faire un chef de projet. Ayant au final réalisé quelque chose qui a été apprécié par mes supérieurs, j’ai ainsi pu obtenir leur confiance. (Mal ?)heureusement, le lendemain de notre dernière réunion, nous avons appris que nous n’avions pas été sélectionné. Je vais donc avoir à tester l’efficacité de la méthodologie mise en œuvre dans ce projet, ainsi qu’à la commenter, mais ce n’est plus urgent, car il s’agit juste d’avoir des informations pour le traitement de nos futures propres données et pour le prochain appel d’offres du genre.

Du coup, j’ai enchaîné avec d’autres projets. Le premier, qui n’est pas urgent aussi, n’en est pas moins intéressant. Il s’agit d’interpréter et de comprendre le fonctionnement d’un logiciel ou plutôt d’un ensemble de bibliothèques libres qui se nomme OSSIM. Ca me permet de me familiariser avec cet outil qui me servira encore quelle que soit l’endroit où je travaillerais. Et surtout la finalité du projet est de comprendre à partir du code source (en C++), le fonctionnement du plug-in de corrélation ou « coregistration » pour orthorectifier automatiquement et de facon très propre une image à partir d’une autre. Ceci afin que, ensuite, nous puissions implémenter une fonction similaire dans les outils que nous développons en interne.
L’autre aspect qui m’a été récemment confié, concerne les correspondances avec SPOTimage. Nous allons en effet leur commander une campagne d’acquisition, et non pas acheter des données déjà acquises, selon quelques éléments très précis. Il faut une correspondance efficace et autoritaire (!) pour s’assurer du succès intégral de cette mission très importante.

Voilà pour les nouvelles de l’expatrié Matthieu. Cet après-midi, on a profité du beau temps et de la petite brise pour se faire un petit basket dans la cour intérieur : Product Development vs Ingeneer. Bon on a perdu cette fois, mais on se vengera. Je vous tiendrai au courant lorsqu’il y aura vraiment du nouveau. En attendant, n’oubliez pas d’aller voter, moi je n’ai pas oublié ma procuration !

MAJ : le 19/09/2008, on a enlevé quelques infos, la censure étant passée par là !


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